« C'pas une fille en porcelaine, ni même en plastique. Juste une gamine des rues, qui cherche une raison de vivre dans ce bordel. » 


Tu n'aimes pas les gens qui parlent trop.

Tu es boule de nerf sur pattes. Toujours, mais TOU-JOURS en train de râler, jamais contente, qui envoie chier le monde dans les roses. Le peu de fois où t'es contente et calme, c'est presque un miracle. On te donne une feuille et un crayon puis t'oublies direct le monde qui t'entoure. Mais après, faut pas te déranger. Ta passion première est le dessin, seule chose qui te permet d'oublier la vie réelle. Tu t'enfermes dans ta bulle, te déconnectes de la réalité et t'évades dans ton monde. Monde qui d'ailleurs, commence à se ternir depuis que tu es devenu majeur. T'as oubliée ce qu'est d'être débordé d'imagination. Mais t'es quand même arrivée jusqu'à une étude dans les arts. Mais avant tout, revenons à la Alexandra du début.

Tu préfères jouer avec les poings qu'avec les mots.

Tu es d'origine du Texas, issu d'une famille aux revenues modestes, deuxième enfant d'une fratrie de quatre. Grande soeur. Un petit frère et une petite soeur, des jumeaux. T'aime tes parents comme tout enfant, enfin, de temps en temps, quand ils ne te font pas suer.
Jusqu'à tes douze ans, t'étais une enfant relativement calme, aux bons résultats scolaires et qui était plutôt discrète, avec de bons amis. Mais à ta deuxième années au collège, ce fut un revirement de situation. L'enfant sage, discrète, élève modèle, devint le démon des cours de récréations.
Les bagarres devenaient ton passe-temps favoris, tes notes s'écrasèrent littéralement  et ton comportement se dégrada. Pourquoi ce changement ? T'étais déjà un petit garçon manqué étant plus jeune et tu subis des moqueries sur ton style. Tu étais faible et te faisais souvent racketter.
Après avoir vu quelques querelles entre élèves, ton mental en prit un grand coup. Puis se fut les enfants qui prirent les coups. Tu n'épargnais ni garçon ni fille.

Alexandra devint Alex.

Et pam chez le directeur. Tu passais des heures dans le bureau de ton ennemi juré que s'en été devenu ton deuxième chez toi. Tes parents avaient choisi de te faire suivre par un psychiatre, chose que tu refusas évidemment. Tu redoublas une classe, puis arriva le lycée. La cour des grands. La découverte de toi-même se faisait petit à petit. Tu avais toujours des résultats catastrophiques et aucun avenir se dessinait sur ton chemin. Tu t'es révélée comme ayant une attirance pour les filles, mais tu refusas de l'accepter au début, avant de finalement, penser que c'était mieux ainsi. Malgré que les autres pensaient que tu n'aurais aucun métier satisfaisant, tu envisageais de travailler dans les arts. Ce qui t'a toujours passionnée. Alors pour atteindre des études dans ce milieu, il faillait que ton comportement ce calme et que tes notes remontent. Tu en as beaucoup, beaucoup bavé. Finalement, tu étais moins agressif, mais agressif quand même quelquefois, tu te concentrais sur ton travail et tes résultats furent plutôt bon, pas excellent, certes, mais de quoi te laisser atteindre l'université. Adieu les années de lycée, bonjour la galère dans laquelle tu t'es fourrée.

Mais ta vie privée, comment est-elle ?

Tu n'avais pas beaucoup de fréquentation féminine, plus jeune, mais plutôt masculine.
À treize ans, tu as pratiquée le base-ball, puis le foot, avant de te mettre au skateboard et ne plus lâcher ta planche à roulettes. Même à dix-neuf ans tu continues d'en faire à tes heures perdues. Tu as toujours vécu au Texas. Ton père tenait une ferme, tandis que ta mère travaillait en ville. Tu préférais le bitume au bétail, ce qui est toujours le cas.
À neuf ans tu as été traumatisée par une arachnide assez grosse qui s'est glissée sous ton lit. Depuis, tu surveilles toujours qu'il n'y ait rien sous ton matelas. Tu as peut-être un caractère fort, mais les araignées, tu ne supportes tout simplement PAS.
Dès que tu as découvert étant homo', tu as enchaînées les petites histoires d'amour sans vraiment trouver le véritable amour avec un grand 'A'. Une fois, tu as faillit coucher avec un homme. Mais t'étais complètement déchirée à ce moment-là. Ah, oui, dès que l'occasion de sortir se présente, tu n'hésites pas une seule seconde et fonce dans la prochaine boîte de nuit ou bar se présentant. Même si t'es un peu... beaucoup flemmarde, parfois une grande dose d'adrénaline te chope et hop, une pile électrique.
Quoi d'autre... Dès que tu as eu dix-neuf ans, tu as sautée sur l'occasion de partir de la ferme familiale, pour partir vivre à New-York, pour des études, dans un appartement médiocre, qui est tout le temps en bordel.

Bref, Alex', t'es une sacrée gamine qui adore se sentir au-dessus de tout le monde, dont le moyen le plus efficace pour faire taire, d'après toi, est de cogner le plus fort possible.