À cause d'une dispute, d'une simple altercation, il avait perdu sa famille. Pas celle qui l'avait élevé pendant ces onze dernières années. Non, sa vrai famille. Celle composée de parents qui ne chérissaient que sa petite sœur. Enfin, il lui semblait. Maintenant que ce passé était dernière lui, il se rendait compte à quel point il avait été égoïste de formuler pareilles pensées. Elle était malade, c'était normal qu'on lui prête plus d'attention. Pourtant, être ainsi mit à l'écart le rendait fou. Il voulait savoir ce que sa petite sœur avait. Il avait beau lui hurler dessus, et jurer qu'il la détestait. C'était sa petite protégée. N'y l'un n'y l'autre ne fessait attention à ces petites crises. Et bien vite il lui demandait pardon. Quand Thomas était dans les parages, il était impossible pour les médecins d'ausculter Violet. Dans l’hôpital ou elle était enfermée, il fessait tous pour la divertir. Jouant à cache cache au nez et à la barbe des médecins. Ou à faire des croches pieds aux infirmières, leurs lançant de la nourriture dans les cheveux. En y réfléchissant, il ce trouvait vraiment détestable. Mais il était persuadé qu'ils lui voulaient du mal. Qu'ils étaient partisans de Dark Vador et que leurs but étaient justement, de ne pas la guérir. Thomas ne pouvait pas la laisser dans son coin. C'était sa petite sœur, quoi. Pourquoi l'aimait t' il autant ? Peux être parce que, à son jeune age, il avait déjà pris conscience de sa fragilité. Belle phrase, mais ce n'est pas exactement ça. Voyez vous, ses parents, quand ils ne travaillaient pas, étaient tous le temps au chevet de Violet. Et d'une certaine façon, il voulait ce l 'approprier un peu lui aussi. Ne voulant pas d'autres amis. On le réprimandait. Mais il s'en fichait, ce qu'il voulait avant tous. C'était passer son temps avec elle.

Un jour, alors que sa sœur était de retour de la maison, et que ses parents étaient absents. Elle refusa de jouer un tour à leurs nourrice. Il croyait que c'était eux deux contre le reste du monde. Mais apparemment, Violet ne voyait pas les choses ainsi. Boudeur, il partit jouer seul dans un parc de la ville ou ils habitaient. Il n'avait pas vraiment d'amis, et n’aimait pas trop jouer avec les autres. C'était une perte de temps selon lui. Des rêves pleins la tête, il décida qu'il trouverait un chien abandonné, qu'il l’élèverait et qu'il partirait vivre en autarcie avec. Ouep, c'est un peu farfelu, mais bon, Thomas avait dix ans. À dix ans on à encore des rêves pleins la tête. Et bien sur, la femme dans sa petite camionnette qui lui proposait des bonbons, lui il ne la trouvait pas du tous louche. Il n'y avait que les hommes qui kidnappaient les enfants. C'était de notoriété publique.

Il fut propulsé loin, très loin de sa famille. Thomas ne comprenait pas pourquoi on lui interdisait de sortir de la maison. La femme était très gentille mais il voulait retrouver ses parents. Elle lui demanda de garder le secret. Elle disait que sinon, elle serait très fâchée. Il avait eu l'occasion de la voir dans cet état avec son mari, le soir ou on l'avait amené ici. Il avait eu très peur, et ne voulait plus jamais revoir ce genre de scène. Pendant quelques semaines ils restèrent dans ce pays. Puis la petite famille migra en France. Grâce à son éducation, il était le meilleur de sa classe. Il connaissait déjà cette langue. Bien que son accent soit très prononcé. On le choya, lui offrit un chien. Mais sa famille lui manquait. Il ne se souvenait plus des prénoms de sa sœur ou de son père. Mais celui de sa mère restait ancré dans sa mémoire. Carolina. D' ou venait t' il réellement ? Une fois il avait osé demander à sa mère. Georgina Wayans. La gifle que son paternel lui avait mit le défendit de recommencer. Ils le considéraient comme leurs vrai enfant. Mais les visages des siens étaient gravés dans son cœur. Et jamais Thomas ne réussi à les substituer. Bien qu'ils essayaient, il ne considérait pas ses parents adoptifs comme les siens. Sa petite sœur lui manquait, mais on le tenait toujours occupé. Pour qu'il ait l'esprit ailleurs et qu'il ne pose pas trop de question. Bien plus tard, ses faux parents acceptèrent qu'il parte pour New York, histoire qu'il suive un cursus qui semblait lui plaire. Apparemment, il était doué dans ce domaine. La preuve même était qu'il avait reçu une bourse. Il eu le droit d’emmener Ploum. Son bouvier bernois. Un chien adorable mais … ne tenant pas en place. À chaque occasion, il s'enfuyait. Vivant à deux pas de son école, il résidait chez une vielle femme depuis maintenant trois ans. Heather Sylvain. Qui en échange de quelques services et d'une modeste compensation en argent, acceptait de l'héberger lui, et son compagnon à quatre pattes. son avis sur Insomnia

Il n'aimait pas ce monde. Pour lui, c'était un peu comme l'internet. Il n'y avait que ceux qui était désespérés qui y allaient. Que ceux qui n'avait rien d'autre à faire. Étroit d'esprit, il ne comprenait pas vraiment l'utilité. Thomas n'y avait été qu'une seule fois. C'était à l'age de quatorze ans. Le jour ou son père lui avait mit une gifle. À ce moment, il s' était sentit tellement seul. Entré dans ce monde étrange, il en avait tous de suite conclu que les gents ici partageaient plus ou moins le même sentiment. Ici bas, il avait une tête étrange. Une lune dessinée sur la joue gauche, un soleil sur la droite. Des cheveux d'un blanc pur. Des habits d'une autre époque et un manteau genre roi des glaces. C'était répugnant. Apeuré, il était resté caché toute la nuit. Ce réveillant, il c'était juré de ne jamais y retourner. Son truc à lui, c'était la bonne vielle terre. La ou il pouvait étudier et rester le meilleur. Et pourtant il était la. Il était revenu. Six ans avait passé, mais ce n'était pas encore assez pour lui retirer ce sentiment. Ô bien sur. Ce monde ne lui fessait plus aussi peur, et quand bien même. Il pourrait toujours taper sur ce qui ne lui convenait pas. Bien que ce genre de manières n'étaient pas des plus nobles, aux grands mots les grands moyens. Les humains étaient capables de tous, sous l'emprise de la peur. Et il n'hésiterait pas à ce servir de sa force. Thomas avait confiance en ses capacités. Et après tous, cet endroit était remplit d'incapables. Que fessait t' il ici ? Il n'était pas si désespéré, quand même. Ah si, pensa t' il. C'était cette histoire de famille qui le turlupinait. Mal grès ses recherches, il n'avait presque rien trouvé sur ses vrais parents. Et sa petite sœur. Était t' elle toujours en vie ? Thomas ne savait pas. Qui était donc sa famille pour se cacher ainsi ? Il n'avait presque aucune informations, c'était ça qui le dérangeait. Peut être q’ inconsciemment, il espérait les retrouver ici ? Foutaises ! Il valait mieux que ça ! Ce monde répugnant, et il avait encore la même apparence ? C'était détestable. Marmonnant dans sa barbe, il ne se rendit pas tous de suite compte que quelqu'un, ou quelque chose était derrière lui...