Sujet: Caffeine • Shelley Howards Dim 25 Nov - 22:56 | |
| SHELLEY HOWARDS « ....Bah. »
(c) faggotmakesicons | surnom sur insomnia ↘ Caffeine sexe de ton personnage ↘ ♂ âge & date de naissance ↘ 33 ans. occupation dans le monde réel ↘ Chercheur en biologie à Londres. sexualité ↘ Pur pansexuel dans la mesure où il ne s'intéresse qu'à une seule personne et qu'il se fiche bien du sexe de cette dernière. origine ↘ Manchester en Angleterre. Cependant, il a des origine écossaises de par sa première mère, le donneur paternel étant anonyme et présupposé anglais. groupe ↘ Dream. |
| « histoire de ton personnage »
Shelley n'est jamais rien de plus qu'un homme normal, à l'existence normale, et à la famille peut-être un peu trop tarabiscotée. Il n'est pas de ces gens qui ont milles et une histoires à raconter à propos de leurs passés. Il n'est pas du genre à raconter quoique ce soit à son propos de toute façon. Certes, il a pourtant quelques petites choses à dire, oui. Mais il se tait. Parce que ça ne regarde pas les autres. Parce que ce sont ses jardins secrets - Shelley est un original, bien sur qu'il a plusieurs jardins secrets, quelle question - Et parce qu'il est inconfortable à l'idée de parler de lui-même. Aujourd'hui, Shelley a une vie qui lui convient parfaitement. Plus ou moins. A peu de choses prés. Bref. Disons que grosso merdo, elle lui convient à 99,99%. Ce qui n'est franchement pas trop mal, avouons-le.
Et si Shelley vit une telle vie, ce n'est pas par magie. Pas de mystères ou de miracles. Il s'est simplement contenté de faire les bons choix, aux bons moments. Et surtout, surtout, il a comprit que l'important, c'était de faire les choses selon ce qu'il souhaitait vraiment, et pas en écoutant le reste du monde ou en s'inquiétant des regards extérieurs. Voila comment il en était arrivé là. Voila pourquoi il se retrouvait assis derrière ce bureau au fatras innommable. L'écran de l'ordinateur portable allumé et la petite lampe de travail étaient les uniques sources de lumière. Le meuble croulait sous, osons le dire, le bordel. Papiers, courriers, livres ouverts, tasses de café à moitié vides, trucs et bidules en tout genre. Mais lui, il ne s'en fait pas trop. Il gère. Il assure. Après tout, c'est son bureau. C'est ce que l'on appelle un bordel organisé. Il s'y retrouve. Et c'est tant mieux, vu à quel point il est plongé dans son boulot.
Il tourne les pages. Il lit. Tourne d'autres pages. Lit à nouveau. Griffonne dans un coin d'une feuille. Lit encore. Boit un peu de café froid. Tape quelque chose à l'ordinateur. Lit. Continue de taper sur le clavier. Boit encore. Regarde l'heure. Et l'oublie aussitôt. Il est tard, mais il ne s'en rend pas compte. Il travaille depuis des heures, mais ça ne semble pas le déranger. Il n'y a que deux choses au monde dont il est accro : Le café, et le travail. Ses deux drogues. Des drogues parmi tant d'autres, ni plus ni moins dangereuses que le reste. Il travaille d'arrache-pied, parce qu'il est curieux, parce qu'il aime ce qu'il fait, et parce qu'il n'est pas assez "normal" pour la société. Shelley est loin de s'accorder aux standards de cette dernière. Il n'aime pas suivre les modes, il ne supporte pas de devoir s'intéresser aux séries en vogue et déteste qu'on lui force la main. Alors il travaille, travaille et travaille encore, parce que c'est encore comme ça qu'il se sent le mieux.
Pourtant, il n'en a pas toujours été ainsi. Loin de là. Mais pour comprendre, déjà, peut-être faudrait-il pousser la porte d'un de ses fameux jardins secrets. La première. Celle de sa famille. Une famille à la fois hors-norme et banale. Une famille qui est surement la chose la plus intéressante de son histoire. Ce qui annonce de bonnes heures d'ennui pour vous, pauvres gars étant obligés de prêter attention à ce récit. Mais si cela peut vous rassurer, ouvrez grands vos esgourdes et vos mirettes, car ce qui va suivre demande un niveau de capacité de compréhension supérieur à celui d'une huitre (oui, je sais parfaitement que là, j'ai déjà perdu la moitié de l'auditoire. On fera avec)
D'un coté vous est présenté Mary Howards. Mary a la cinquantaine bien passée, est avocate de carrière et originaire de Glasgow en Écosse. Mary est grande et mince, souriante et calme, rassurante et sérieuse. Mary a des petites rides au coin des yeux et des cheveux noirs comme du goudron, taillés très courts à la garçonne. De l'autre coté, il y a Katheryn O'Malley. Katheryn est irlandaise, vient de fêter ses 52 ans, est énergique, toujours jeune dans sa tête et un peu baba sur les bords. Katheryn a aussi de long cheveux roux dont elle est très fière, et des hanches suffisamment larges pour avoir vécue deux accouchements sans trop souffrir.
Le truc ? Mary et Katheryn sont deux femmes. (jusque là...) Mais Mary et Katheryn sont aussi ensemble depuis près de 35 ans et sont parents de deux enfants. Ça alors, mais comment cela se peut-il ? Je vois clairement cette question dans vos yeux. Dont la réponse est bien simple : La Science. Avec un grand S. Un S en gras, en rouge, souligné, taille de police 38. Des messieurs en blouses blanches ont emprunté un ovule à une des deux mamans, l'on fécondé d'une semence anonyme, avant de l'implanter à la seconde et de surveiller attentivement les neufs mois de grossesse. Et la technique a tellement bien marché qu'il n'a pas fallu bien longtemps aux deux femmes pour réitérer la chose.
L’aîné est Shelley. Issu de l'ovule de Mary, il lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Les mêmes cheveux noirs, les mêmes yeux bleus, la même corpulence grande et un peu trop maigre, et le même amour du travail bien fait. Ensuite est venue Abby. Issue d'un ovule appartenant à Katheryn, elle a ses cheveux roux et sa bonhomie, ses yeux verts et son coté déluré. Ça plante un peu le décor familial hein ?
Shelley a donc toujours grandit entouré de femmes. Affectueusement surnommé Shelly par ces dernières, elles sont la prunelle de ses yeux. C'est à Manchester que vivra ainsi la famille Howards-O'Malley. Enfant calme et sociable, Shelley n'a jamais eu de problèmes durant ses premières années d'éducation. Le regard des gens quant à l'homosexualité de ses mères lui passait à des kilomètres au dessus de la tête, même lorsqu'il fut en âge de comprendre pleinement la situation. Lui ne voyait pas de problème. En tant que seule présence masculine du foyer, il a vite apprit à devenir responsable et, contexte familial oblige, s'est toujours entendu dire qu'il était de la plus grande importance de savoir rester humble et tolérant. Ce qu'il s'employa à faire.
Du moins essaya-t-il. S'il lui était aisé de passer outre les commentaires des gens lorsqu'il était enfant, la situation se gâta très vite à l'adolescence. Les jeunes peuvent être d'une cruauté sans bornes envers leurs camarades, et Shelley en fit les frais. Ayant de plus en plus de mal à supporter remarques et critiques, le jeune homme commença à subir de mauvaises influences. Tout commença avec quelques fêtes et sorties en boite, toujours plus nombreuses, jusqu'à devenir quasi-quotidienne. Et évidement, il s'essaya à outrance à tout ce qui en découlait. Tabac, alcool, drogues, tatouages toujours plus nombreux, piercings, et tant d'autres. Le jeune homme s'était mis à hanter fêtes et soirées, délaissant ses études, s'amusant jusqu'à plus soif afin de "faire comme tout le monde", de rentrer dans le moule, de faire oublier sa famille. Désespérant ses parents, il en fut ainsi pendant quatre bonnes années. Quatre années dont il est loin d'être fier, durant lesquelles il n'a fait que trop de conneries inavouables et qu'il préfère définitivement passer sous silence.
Fort heureusement pour lui, deux choix se présentèrent lors de ses 20 ans, et il fit le bon. Mary fut dans l'obligation de quitter Manchester pour Londres du fait de son travail. Katheryn et Abby la suivirent, bien évidement. Devant son age, on laissa à Shelley l'option de les accompagner, ou de rester. Il les accompagna. Et tourna ainsi une page de sa vie.
Londres est une grande ville. Entre l'anonymat maladif de mise dans les capitales, et le fait que personne ici ne les connaissaient, il se reprit. Pour mieux se plonger corps et âme dans les études de sciences. Le travail. C'était ainsi qu'il se sentait le mieux. Ce fut également à cette période qu'il fit pour la première fois l'expérience d'Insomnia, dû aux grands changements dans sa vie et au stress déboussolé que ces derniers pouvaient engendrer. Très vite, il s'adapta à ce monde de rêve qu'il accueille depuis avec plaisir, sans jamais regretter pour autant de retrouver la réalité chaque matin. En effet, ce monde était parfait pour le laisser expulser à sa guise les angoisses du quotidien propre à tout un chacun, mais il n'avait pas assez la tête dans les nuages pour supporter d'être trop longtemps séparé de la réalité. La preuve en était qu'il dormait très peu, habitude qui s'est poursuivit jusqu'à aujourd'hui. Enchainant les nuits blanches et l'ingestion de caféine à répétition, il en a à présent des cernes qui ne s'en iront jamais, même s'il dormait dix ans d'affilés. Le repos, ce n'est pas son truc.
Le reste n'est guère plus que des banalités à survoler sans y porter grande attention. Voila qu'il travaille, donc. Il entre à l'université et se décarcasse, s'accordant peu de repos et de distractions. A 25 ans, il obtient son diplôme et commence sa thèse de doctorat. C'est d'ailleurs à cette époque qu'il rencontre Casey à l'occasion d'un cours tout d'abord, puis d'une semaine de séminaire ensuite. Il ne sait pas trop pourquoi il a commencé à se laisser faire par ce type. Parce que ce n'était pas tellement son truc, les plans dans ce style. Ça ne l'était plus. Mais il continuera à voir épisodiquement l'homme durant les deux années à venir. Parce qu'il y a quelque chose qui l'intrigue chez le maitre de conférence, et qui le pousse vers lui sans qu'il puisse déterminer quoi. Pourtant, Shelley finit par tellement se plonger dans ses recherches qu'ils ne verra plus grand monde à part sa famille, et perdra contact avec ce Bewis ainsi qu'avec beaucoup d'autres connaissances. Peu lui chaux car coté interactions sociales, il se satisfait amplement de celles qu'il peut avoir à Insomnia. Il y a d'ailleurs rencontré un certain Jekyll avec qui il passe le plus clair de son temps, ce dernier étant à ce jour la personne pour qui Shelley et son homologue Caffeine à le plus d'affection en dehors des membres de sa famille. Plus que de l'affection même. Ce sont comme des electrochocs qu'il ressent quand il le voit. Très vite, Caffeine et Jekyll prennent la décision de tenter de se retrouver dans la réalité, bien que la tâche semble gargantuesque. C'est pourtant cette simple promesse qui va pousser Shelley à avoir un but dans sa vie. Discrètement, sans jamais parler à personne de ce fameux "monde onirique" qu'il voit toutes les nuits, il cherchera.
Et il est encore en train de chercher lorsque, peu après ses 29 ans, il intègre un nouveau laboratoire de recherche. Il y retrouve d'ailleurs Casey, et autant dire que le courant ne marche pas spécialement entre les deux hommes dans l'immédiat. Ca hausse un peu la voix. Ca se jette des regards froids. Le respectable docteur ne semble pas apprécier de revoir aussi abruptement une de ses anciennes conquêtes. Mais Shelley passe outre et ne demande rien, si ce n'est de pouvoir faire son boulot en paix. C'est durant cette même année qu'Abby, sa sœur, se marie à un londonien. Et le quotidien s'installe inlassablement. Avec ses hauts et ses bas, ses tords et ses travers, ses jours et ses nuits. Dans les quatre années à venir, Abby accouchera de Gaël, une petite fille aujourd'hui âgée d'à peine un an, faisant ressortir tout le coté bisounours de son jeune tonton... Qui lui ne semble guère prêt à devenir papa, au vu du peu de temps qu'il consacre aux autres. Il n'aime pas se consacrer aux autres.
Quoique. Il y a toujours Jekyll. Si seulement il pouvait découvrir son identité réelle.
« l'arrivée à insomnia »
Le déménagement l'avait épuisé.
Certes, Shelley avait toujours plus ou moins l'air fatigué. Mais ce soir, c'était une véritable fatigue. Une fatigue authentique. La fatigue qui survient pernicieusement après l'effort physique intense, après avoir passé de longues heures sans le moindre instant de repos. Toute la journée, il avait conduit et déchargé la voiture, avait transporté meubles et cartons, avait installé le minimum vital dans l'appartement - son appartement. En effet, le jeune homme d'à peine 20 ans, bien qu'ayant décidé de suivre ses mères et sa sœur à Londres, avait aussi prit la décision de s'émanciper et s'était trouvé ce petit logement sans prétention plutôt que d'emménager avec les autres. Ainsi, il prenait son indépendance et pouvait repartir d'un bon pied.
Ce fut avec un intense soulagement que Shelley posa l'ultime carton, en plein milieu du petit salon. La porte d'entrée venait de se fermer pour de bon, et il se laissait à présent envahir par ce sentiment de vacuité étrange et nostalgique qui vous saisit lorsque le calme et le silence s'installe d'un coup après une période d'agitation.
Un soupir. Un regard à gauche. A droite. Un sourire. Il est chez lui. Un pas, deux pas, trois pas. Le bruit résonne contre les murs encore nus.
Shelley se laisse tomber sur le matelas posé à même le sol et contemple le plafond. Demain, il irai à la fac de médecine pour s'y inscrire, et commencerai à se chercher un petit travail à mi-temps. C'était un nouveau départ. Il ferme les paupières. Et très vite, il s'endort.
...Pour se réveiller presque aussi sec. Avec une exclamation étouffée d'agacement, il porte une main devant ses yeux pour les protéger de la lumière subite. Déjà le matin ? Il avait l'impression de n'avoir pas dormi plus de quelques minutes. Génial. Il allait être un vrai zombie pour toute la journée à venir. Ça commençait plutôt bien. Il lui fallut un moment avant de réussit à s'acclimater à la luminosité ambiante. Et petit à petit, il sentait que quelque chose n'allait pas. Ce n'était pas son tout nouvel appartement aux murs dénudés. Pas plus que sa maison de Manchester. Et. Sa main ? C'était sa main ça ? Depuis quand avait-il une peau aussi sombre ? L'incompréhension. Il se redresse d'un coup, et ne saisit pas. L'endroit lui est totalement inconnu. Mais plus que tout, son propre corps lui semble inconnu. Ses propres vêtements. Inconnus, et pourtant étrangement familiers. Il ne peut point voir son visage, mais il sait qu'il est "Shelley" tout en étant quelqu'un d'autre. La sensation est étrange, inhabituelle. Et pourtant, il n'a pas peur. Il n'est pas angoissé. Sans aller jusqu'à dire qu'il est béat, il se sent bien. Serein. Ce qui n'était pas arrivé depuis une éternité.
Il se lève, et un sourire calme se pose sur son visage alors qu'il avise une silhouette encore floue s'avancer dans sa direction. Il sent qu'il va s'amuser ici.
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« qui es-tu ? » ton prénom/pseudo ↘ Iandouille ton âge ↘ Plusieurs patates fréquence de connexion ↘ 7/10, pouvant varier selon mon travail. comment as-tu découvert le forum ? ↘ Partenariat. comment le trouves-tu ? ↘ Ca manque de patates. tes avatars ↘ Trafalgar Law - One Piece [Réalité] & Tyki Mikk - D.Gray-man [Insomnia] le mot de la fin ↘ Ok alors heu. Jekyll et moi, on tiens à s'excuser de débarquer avec nos deux persos londoniens ET Dreams alors que manifestement, ces deux choses sont en surpopulation. Mébon, pour notre défense, le message est sur la PA depuis hier, et on prépare ces personnages depuis une bonne semaine, donc je vous avoue qu'on a pas vraiment eu la foi de tout repenser au dernier moment... ^^" J'éspère que ça passera tout de même.
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(c) myself |
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NOM RÉEL : Shelley Howards ÂGE : 45 OCCUPATION : Chercheur en biologie VILLE ACTUELLE : Londres
Caffeine
D R E A M
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Sujet: Re: Caffeine • Shelley Howards Lun 26 Nov - 10:14 | |
| Une silhouette apparut dans un nuage de fumée, droite avec beaucoup de prestance. La personne se tourna vers Caffeine. ▬ Bienvenue sur Insomnia, Caffeine. Je suis le gardien numéro "1". Si tu es ici c'est que Insomnia a accepté ton existence. Je suis chargé de t'expliquer comment fonctionne notre monde en vérifiant si tu es apte à y vivre. si tu ne l'es pas je te renverrais sur le champs, dit le gardien d'un air neutre. Il reprit néanmoins : ▬ Caffeine, ton apparence correspond à ce que tu es vraiment au fond de toi, à toi de chercher tes propres réponses. Et, en ce qui concerne Insomnia, tu peux y faire tout ce que tu souhaites, matérialiser ce que tu désires, parler avec n'importe qui, n'importe quand, la langue parlée n'est plus un obstacle. Tu peux visiter n'importe quel lieu, ce monde n'a aucune limite mais en contrepartie, tu devras respecter certaines lois fondamentales au bon fonctionnement d'Insomnia. Murmura t-il. Il fit une légère pause en fixant Caffeine du regard puis il fit un pas en avant, commençant sa récitation : ▬ Premièrement, Insomnia est un monde qui ne veut que ton bonheur et tu ne dois jamais le contredire. Deuxièmement, Insomnia est un refuge de bonheur et d'espérance, il n'est donc pas bon de ressasser les réalités extérieures à ce monde. Troisièmement, si tu décides de quitter Insomnia, libre à toi, mais ne force pas autrui à te suivre. Quatrièmement, les vices humains sont proscrits car ils sont à l'origine de beaucoup de maux ce qui est contraire à la volonté d'Insomnia. Cinquièmement et dernièrement, la matérialisation t'es accordée si elle est sujet de liberté et non de prise de force. En espérant que tu m'as compris, Caffeine. Je te souhaite un bon séjour parmi nous, en espérant que tu trouves ce que tu souhaites.Sur ces mots, le gardien disparut dans le même nuage de fumée qui lui avait permis d'apparaître.
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Numéro 1
G A R D I E N
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